C’est très révélateur qu’il ait fallu une épidémie de cette ampleur pour que nos (ir-)responsables réalisent que la cupidité la plus sordide (le néo-libéro-capitalisme) devenue le summum de la « qualité » de la nature humaine et élevée depuis des dizaines d’années au rang de vertu cardinale, avait engendré, entre autres destructions scandaleuses, la financiarisation des devoirs et services que nous nous devons les uns aux autres :
d’où l’immonde rentabilisation du système médical et hospitalier public, des lieux de vie et d’accueil des personnes âgées…
et moins dramatiques (encore que …) la privatisation rampante des transports, de l’éducation en attendant celle de la police (qui est en route) ou, comme en Allemagne, celle de l’armée, (on a appris il y a quelque temps, qu’elle se sentirait, dit-on, des appétits « mercenaires », pour finir par se vendre aux plus offrants).