On constate que les campagnes électorales politiques d’antant sont devenues des campagnes judiciaires où les réputations se voient être déchiquetées.
Ce n’est pas tant que le peuple(-citoyen?) veuille des personnes irréprochables et moralement proprettes aux commandes de la Nation, non, c’est bien plus que les hyper-ambitieux qui visent le pouvoir avec acharnement font feu de tout bois pour abattre leurs rivaux.

L’arme qui (retentissements médiatiques et complicité servile des sensationnalistes professionnels aidant) est, aujourd’hui, la plus efficace pour dépecer l’adversaire (souvent un « ami », du même bord, de la même mouvance) est l’infamie induite par telle ou telle petite ou grosse « bavure », tel ou tel écart de conduite.

Ceci dit, pour l’heure la chose est plus financière que sexuelle… à la différence des Etats-Unis où il est de tradition de divorcer avant de « donner un coup de canif … » et où il vaut mieux fouiller dans la caisse que dans l’intimité d’une maîtresse. Mais ça peut venir : le sort que l’Amérique infligea à DSK en est un avant-goût.