A qui profite le crime ? Au profit ! Comme toujours.
Il leur faut mettre l’Université au service des besoins et attentes « de l’entreprise » (traduire : des actionnaires, du capital ou de ses larbins). Dames-Ministres Pécresse et Fioraso n’avaient d’autre dogme.
Avantage et coup double : cela permet d’éradiquer du même coup l’apprentissage de l’esprit critique … Donc le réflexe critique, et, partant la réflexion sur le monde, l’imaginaire, la société, les systèmes et les institutions.
Cela était prévisible de longue date car où débusque-t-on, dénonce-t-on les merveilles d’abrutissement engendrées par les chantres de la cupidité ? A l’Université, ce lieu où l’on pense quasi-librement.
L’Université, ce lieu par conséquent haïssable d’où l’on parle encore trop fort selon certains … lieu qu’il ne fut pas possible de baillonner, de museler, d’étrangler ou d’étouffer au fil des quatre dernières décennies… Même Madame Saulnier-Séïté n’y parvint pas, c’est dire !
Alors restait la séduction, la « contamination » serait plus juste.
Corrompons-le, ou mieux encore, laissons les « oncles cupides » s’emparer du pouvoir et y faire règner la loi du profit. Quel bonheur de voir des communistes de l’ex-branche dure (stalinienne) imposer du haut de leur Présidence d’université des politiques de rentabilité et de partenariat avec les multinationales locales. C’est probablement jubilatoire pour les néolibéraux de notre intelligentsia politique … un peu comme si le Parti Communiste devenait candidat au CAC 40 …

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