De quelque bord que se prétendissent les élus (ou non-élus d’ailleurs, ainsi M.de Villepin ne le fut point) aucun jusqu’alors n’avait élevé la trahison des idéaux et valeurs morales de son parti au rang de méthode de gouvernement.
Certes tel ou telle ne tenait pas ses promesses électorales … mais « on » respectait les grandes lignes du dogme.
Après l’estompement de la Grande image Chirac, un coup de pied fut donné dans la fourmilière du microcosme politicien : sous la présidence de M. Sarkozy on a vu les fourmis courir en tous sens reniant avec allégresse, pour sacrifier à l’illusion d’un nouveau néo-modernisme libéral, leurs engagements, valeurs et dogmes de toujours et pour finalement se regrouper autour de la nouvelle reine de la fourmilière.
Depuis… ça continue. Des fougueux engagements et ferventes promesses anti-capitalistes du Bourget à l’actuelle brochette de ministres du plus pur néo-libéralisme militant, le fossé, le gouffre ne gêne personne.
Plus exactement : le fait que cela en dérange certains (qui s’étranglent) ne gêne personne d’autre qu’eux, et la valse des fourmis de Mammon se poursuit sans encombre.
Normal, rien à craindre : comment des « sans-dents » pourraient-ils mordre ?